Rasmus Tiller : « C'est bon signe »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Rasmus Tiller avait quitté Marseille frustré. Le Norvégien, dans le dur sur sa course de reprise, ne s’attendait pas à avoir de si mauvaises sensations. Moins d’une semaine plus tard, il s’est d’ores-et-déjà totalement refait la cerise en terminant sur le podium de la 3e étape de l’Etoile de Bessèges (voir classement). L’occasion pour DirectVelo de faire le point avec le solide gaillard d’Uno-X Mobility, 27 ans, désireux de réaliser une grosse campagne de Flandriennes.

DirectVelo : Es-tu satisfait ou déçu de cette 3e place ?
Rasmus Tiller : Un peu les deux, à vrai dire. Dimanche à Marseille, la saison n’a pas très bien débuté, je ne me sentais pas super. Hier (jeudi), ça allait déjà mieux et ça s’est encore nettement amélioré aujourd’hui. J’ai dit aux gars de l’équipe que si c’était groupé dans le final, il y avait moyen de faire quelque chose car je me sentais vraiment fort. Malheureusement, j’étais sûrement un peu trop loin lorsque le sprint a été lancé. Dans tous les cas, Mads Pedersen était évidemment très fort. Le plus important, c’est que les sensations sont bonnes.

C’est de bon augure pour les semaines à venir !
Je l’espère. Je n’étais pas inquiet non plus mais ça n’allait tellement pas à Marseille que je me suis quand même demandé s’il n’y avait pas un problème. Quand je vois ce que je fais aujourd’hui et les sensations que j’avais, j’imagine qu’il faut comprendre que j’avais simplement besoin de deux-trois jours de course pour retrouver des sensations. Je pense être lancé désormais.

« PERFORMER SUR LES CLASSIQUES »

N’as-tu pas été surpris par ce scénario de course, avec plus de 70 coureurs dans la dernière ligne droite ?
Je trouve que le final de l’an passé était un peu plus dur, avec l'enchaînement de deux côtes difficiles en fin de course. Cette fois-ci, il y avait plus de montées mais elles n’étaient pas forcément très dures, il n’y avait pas de pourcentage. La dernière n’était pas facile mais comme elle était courte, on pouvait facilement rentrer. Ça explique sûrement ce scénario.

L’an passé, tu avais attendu le mois de mai pour décrocher tes premiers bons résultats, en terminant 3e du Grand Prix du Morbihan puis 5e du Tro Bro Leon, avant de te montrer très régulier jusqu’à l’automne. Cette fois-ci, tu joues devant d’entrée !
Mon objectif principal de la saison, ce sont les Classiques flandriennes. Le fait de me sentir en jambes dès maintenant, c’est bon signe et ça me fait du bien mentalement. Le premier gros rendez-vous arrivera dans un peu moins d’un mois au Circuit Het Nieuwsblad. Je veux vraiment performer sur les Classiques cette année, après m’être loupé l’an dernier (il avait, pour meilleur résultat, une 15e place à Gand-Wevelgem, NDLR). J’espère faire bien mieux.  

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Rasmus TILLER