Plus de responsabilités pour Loic Vliegen

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

C’est le début d’un nouveau challenge pour Loic Vliegen. Après pas moins de cinq saisons chez Wanty, le Wallon a rejoint la formation Bingoal-WB à l’intersaison. Sous le maillot jaune fluo de la ProTeam belge, il est appelé à devenir l’un des maillons forts du groupe. “J’aurai aussi un rôle de capitaine de route, je vais apporter mon expérience aux jeunes. Lorsque j’aurai atteint mon niveau de forme, je serai sûrement plus leader mais ce n’est pas encore le cas pour le moment. On me laisse le temps de revenir”, prévient-il tout de même auprès de DirectVelo, en marge du Grand Prix de Marseille-La Marseillaise (1.1), sa troisième épreuve de la saison après deux premiers jours de course en Espagne (voir ici). “L’objectif, c’est de monter en puissance d’ici la période des Classiques, ce qui me laisse encore un peu de temps. Cette année, je me suis permis un plus long break que d’habitude. Je ne pense pas être prêt tout de suite mais j’ai encore un mois pour arriver en bonne forme au bon moment”.

Dans le viseur du désormais trentenaire : le Circuit Het Nieuwsblad ou encore le Samyn, puis les plus prestigieuses Flandriennes du calendrier. Entre-temps, il courra encore en France, sur les routes de la Classic Var et du Tour des Alpes-Maritimes. “Les objectifs de l’équipe sont réalistes, ils ne nous demandent pas de gagner un Monument. On sait très bien que ce sera compliqué à réaliser. On ne nous demandera pas non plus, à moi ni aux autres de l’équipe, d’aller faire un Top 5 sur un Monument mais si on peut y arriver, tant mieux évidemment (rire). Par contre, on fera tout pour ramener les meilleurs résultats possibles”, poursuit l’ancien lauréat du Tour de Wallonie (2019) et du Tour du Doubs (2020).

Loic Vliegen se fait en tout cas un plaisir de retrouver la formation wallonne. “C’est une équipe que j’ai déjà connue en première année Espoir, ça date ! Je connaissais déjà bien Christophe (Brandt, le manager, NDLR) et certains membres du staff, même si ça a changé depuis treize ans. C’est une équipe qui est très professionnelle, j’ai été positivement surpris”. Tâche à lui désormais de faire honneur à son nouveau rôle d’homme fort du collectif. “Être leader est quand même une pression, c’est sûr. Mais avec l’expérience que j’ai, ça devrait aller. Je me connais, je sais quand jouer ma carte. Quand je serai moins bien, je me mettrai bien sûr au service des autres. L’esprit de groupe, c’est le plus important”.

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