Mathis Le Berre : « C’est le moment de tenter »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Après une bonne première saison chez les professionnels (voir sa fiche DirectVelo), Mathis Le Berre se donne les moyens de réussir pour franchir un nouveau cap. Le coureur d’Arkéa-B&B Hotels a ainsi passé une grande partie de l’intersaison en Espagne pour profiter du soleil. “Je veux mettre toutes les chances de mon côté. Je fais le maximum pour optimiser les performances. J’ai fait le choix de ne pas aller en Australie pour plutôt bien me préparer, en faisant les bases d’endurance notamment”, indique le Costarmoricain à DirectVelo. Début mars, il quittera même la Bretagne pour s'installer sur la Côte d’Azur, du côté de Nice. “J’y pense depuis six mois. J’en ai parlé avec ma copine et mon entourage. C’est le moment de tenter. Je ne veux pas avoir le regret de ne pas l’avoir fait quand j’aurai 30 ans”.

L’ancien vainqueur du Tour de Normandie a le moral gonflé à bloc après avoir réussi son entrée chez les professionnels. “Le bilan de ma saison 2023 est plus que positif. J’ai fait une année complète, sans blessure. J’ai beaucoup été présent sur le calendrier WorldTour et donc été équipier pour mes collègues”. Et quand il a eu sa chance, il a réussi à la saisir, comme lors de la dernière étape du Tour de Wallonie où il a pris la 6e position (lire ici). Pour sa dernière course de la saison, le Circuit Franco-Belge, il a pu sentir les bienfaits de sa participation au Tour d’Espagne. “J’ai bien géré la Vuelta, même si j’ai eu un jour sans l’avant-dernier jour. Je sens qu’elle m’a fait du bien, j’ai pris du volume. Au Franco-Belge, j’aurais pu jouer le Top 10 mais j’avais fait l’erreur de m’échapper. Je ne vais pas refaire ces erreurs cette année”.

« OUBLIER LES ÉCHAPPÉES »

Cette saison, Mathis Le Berre a l’intention d’être plus attentiste pour répondre présent en fin de course. “Je sais que l’équipe me fera confiance sur certaines courses. Je serai plus protégé, je vais oublier les échappées. Je pense que les missions demandées par l’équipe sont réalisables. Je dois faire des Top 10, des podiums voire des victoires si possible sur des courses du niveau de la Coupe de France”.

Coureur passe-partout, il compte bien profiter de sa pointe de vitesse pour aller chercher des résultats quand les sprinteurs auront sauté par la fenêtre. “Quand il reste une trentaine de coureurs dans le peloton, je fais partie de ceux qui peuvent aller vite. C’est un avantage. Le fait d’aller vivre à Nice, ça va encore m’apporter pour les bosses”.

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