Cette fois, Léo Bisiaux était « sûrement le plus fort »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Comme à Albi, la journée de dimanche a souri à Léo Bisiaux. Et si dans le Sud il avait pu profiter d’un problème mécanique de Corentin Lequet, cette fois, la bataille s’est faite sans accroc (voir classement). "C’est bien, et différent d’Albi où Corentin (Lequet) avait eu un problème en fin de course. Cette fois-ci, j’ai gagné en étant sûrement le plus fort de la course. Ça me fait plaisir de conclure la Coupe de France avec une victoire, c’est toujours bien", résume celui qui termine finalement 2e de la Coupe de France.

Pourtant, la course avait mieux commencé pour son concurrent d’AS Bike Racing. "Corentin est parti tout de suite assez fort. On avait beaucoup de retard à la fin du premier tour (21 secondes, NDLR). Mais j’ai fait ma course. J’étais plutôt à l’aise sur les parties de course à pied". Puis la tendance s’est inversée. "À la mi-course, il a dû faire une petite faute car on a vite repris dix-quinze secondes et ça nous a relancés, sachant que Martin (Groslambert) est bien revenu lui aussi. Il y a eu une belle bagarre en fin de course".

« PERSONNE N’A VRAIMENT DOMINÉ »

Course après course, Léo Bisiaux se fait à la catégorie Espoirs. Sportivement, mais aussi humainement, puisqu’il découvre de nouveaux visages dans la catégorie d’âge. "On est potes maintenant, on se voit tous les week-ends. On ne se fait pas de sales coups, on est ensemble à l’hôtel en équipe de France. Tout ça est bon enfant, c’est toujours bien". Et après une campagne de Coupe de France où tout le monde s’est tiré la bourre, il n’y a pas un nom qui ressort. "On sait tous que ça nous tire vers le haut. Personne n’a vraiment dominé cette saison en Coupe de France, c’était partagé. C’est bien. On est sur la bonne voie".

Ainsi, pour cette première année en Coupe de France Espoirs, le futur coureur de la Conti Decathlon-AG2R La Mondiale tire un bon bilan. "C’est plutôt bien. À Quelneuc, j’étais en dessous de ce que j’espérais mais je me suis retrouvé là où j’espérais au bout d’un mois de compétition. Maintenant, il va falloir être un peu meilleur au niveau international pour décrocher mieux qu’un Top 10. En étant Espoir 1, il me manque encore pas mal de choses". À commencer par l’expérience. "Cette année, c’est bien pour découvrir". Et pour Léo Bisiaux, c’est réussi.

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