Gladys Verhulst : « Je n’y ai pas cru à 100% »

Crédit photo Zoé Soullard / DirectVelo

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Une dernière à la fois rassurante et frustrante pour Gladys Verhulst. Ce mardi, pour son ultime compétition de la saison, lors de Binche-Chimay-Binche (1.1), la Normande n’est pas passée loin de jouer les tout premiers rôles. Mais elle a manqué le bon coup sorti à quelque quatre bornes de l’arrivée. “Le final était chaotique pour nous. Initialement, le plan était de jouer la carte de Vittoria (Guazzini) mais elle a crevé au deuxième passage sur la ligne. Je n’ai pas été mise au courant de ce souci mais j’ai fini par voir qu’elle n’était pas là alors on a voulu être offensives”. Jusqu’à louper la bonne bordure. “C’est mon gros regret du jour car j’avais les jambes pour faire quelque chose. Je n’y ai pas cru à 100%, c’est dommage. Je me suis dit que je n’avais pas la force pour y aller alors qu’avec le recul, j’aurais sans doute pu le faire”, regrette-t-elle après coup en revenant sur son épreuve avec DirectVelo.

“Je suis persuadée qu’il y avait moyen de jouer la victoire aujourd’hui (mardi). Je n’étais pas la leader désignée de l’équipe et je n’y ai pas cru, je ne me suis pas mise dans la peau de quelqu’un qui pouvait gagner. Je n’ai pas su saisir ma chance alors que j’avais la possibilité de super bien finir la saison”. Il y a tout de même des motifs de satisfaction pour la sociétaire de la FDJ-Suez. “Je termine la saison sur une bonne note avec ce Top 15 (voir classement) même si on aurait peut-être pu parler d’une très bonne note. Je me suis bien rassurée sur mes sensations après avoir déjà fait un bon Championnat d’Europe”.

« JE DOIS M’EN SERVIR, EN TIRER DES LEÇONS »

Si elle avait besoin de se rassurer, c’est parce que tout n’a pas été idéal cette saison pour l’athlète de 26 ans. “J’ai eu des hauts et des bas, ce n’était pas simple à gérer”, admet celle qui disputait pour rappel sa première saison avec la WorldTeam picto-charentaise. “On va dire que c’était une année d’apprentissage. Je dois m’en servir, en tirer des leçons en vue de la suite. L’an prochain, il faudra confirmer cette bonne fin de saison et montrer qui est la vraie Gladys”.

Lauréate d’étape sur le Tour de Normandie en début d’année puis vainqueure de la Picto-Charentaise cet été, elle est persuadée de pouvoir également gagner ailleurs qu’en Classe 2. “Je dois me faire une place. Il n’y a pas 36 000 filles de mon profil dans l’équipe, on a pas mal de grimpeuses. Je dois en profiter pour montrer à l’équipe que l’on peut jouer ma carte et que je suis capable de faire de gros résultats”. En attendant, c’est désormais l’heure de la coupure pour Gladys Verhulst. 

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