Quentin COWAN

Vendée U

3e

« Au début de la course, nous avions Grégory Pouvreault échappé avec un autre coureur (Cyril Couture) et derrière nous n'avions qu'à neutraliser le peloton et les coureurs qui attaquaient. Quand Grégory a été revu par le peloton, nous nous sommes mis à attaquer car il restait encore un coureur devant. À trois tours de l'arrivée, j'ai attaqué dans la grande bosse et j'ai repris l'homme de tête juste avant les deux derniers tours. Je savais qu'il avait déjà fait beaucoup d'effort dans la journée et j'ai attendu la dernière bosse pour attaquer et le sortir de la roue.

Je pensais pouvoir aller tout seul au bout mais moi aussi, j'avais dépensé beaucoup de force. Je me suis retourné et j'ai vu trois coureurs en chasse derrière moi. Ils m'ont revu à deux kilomètres de l'arrivée. J'ai attendu le sprint, j'ai été patient. Luca De Vincenzi était fort, je suis resté dans sa roue quand il a repris Langella mais je ne pouvais pas faire plus, je n'avais pas les jambes. Je dois me contenter de la 3e place, je voulais gagner mais c'est la course ».

Q. COWAN

Lenaic LANGELLA

Ecoflo Chronos

4e

« J'étais tout seul de mon équipe, c'était difficile mentalement car par moments, je me disais que la course était finie. Après je me reconcentrais en me disant que pour les deux devant (Grégory Pouvreault et Cyril Couture, NDLR), c'était encore très long et que ça allait forcément rebouger. J'essayais d'attaquer de temps en temps. Je prenais quelques relais mais face à des coureurs qui étaient quatre de la même équipe, il fallait réfléchir.

Je me doutais qu'on allait réussir à ressortir, on était encore nombreux derrière l'échappée. J'ai mis l'attaque "ultime" à deux tours de l'arrivée dans la bosse et nous sommes ressortis à quatre. On a réussi à rentrer. Au sprint, je savais que face à Lucas (De Vincenzi), ou même les autres, je n'étais pas du tout le favori. C'est pour ça que j'attaque au kilomètre et que je me fais reprendre à 300 mètres ».

L. LANGELLA