Louis Rouland : « Vraiment frustrant »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Louis Rouland aurait dû jouer un rôle important auprès de Mathys Rondel dans la montagne. Mais le grimpeur de 20 ans n’a pas réalisé le Tour de l’Avenir escompté “J’espérais vraiment mieux. J’étais en forme les semaines précédentes donc j’y allais vraiment gonflé à bloc. Je m’attendais vraiment à mieux que ce soit personnellement ou pour aider l’équipe. Je pense que les chutes y sont pour quelque chose”, confie-t-il à DirectVelo. Le coureur de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme a en effet chuté dès le premier jour, le protocole commotion a même été enclenché. “Ça ne m’a pas mis dans de bonnes conditions”. Puis il a regoûté au bitume lors de l’étape du col de la Loze. “C’est vraiment frustrant”.

Le dernier jour, il a tout donné pour rester le plus longtemps possible auprès de Mathys Rondel dans le col de l'Iseran. “Comme ça, s'il en avait besoin j’étais là. Au sommet de l’Iseran, je bascule pas loin du groupe maillot jaune mais dans la descente, je n’ai pas pris de risques après les deux chutes de la semaine. J’ai rapidement vu que je ne reviendrais pas”. Après deux premiers jours compliqués en montagne, cette dernière étape le rassure. “Je savais que Pierre-Yves Chatelon m’avait aussi sélectionné pour aider l’équipe…. C’est vraiment une déception de ne pas avoir été là. Je n’ai pas aidé Mathys comme j’aurais voulu”.

« ÇA FAIT PARTIE DU VÉLO »

Louis Rouland retient tout de même la performance de Mathys Rondel, 6e du général, et l’ambiance au sein du groupe bâti par Pierre-Yves Chatelon. “On a réussi à bien s’entraider chaque jour, ça s’est vu lors du chrono où on finit 2e. Mais même le deuxième jour lorsqu’il a fallu placer Axel (Huens) pour le sprint, on était vraiment soudés pour l’aider. Je retiens vraiment ces moments avec le groupe même si pour moi sportivement je passe à côté”.

Point positif, le futur coureur de la Conti Arkéa-B&B Hôtels était déjà assuré de son futur avant ce Tour de l’Avenir. “Au final, si je n’avais pas été fixé pour l’année prochaine, j’aurais peut-être un peu plus tergiversé après cette course. Ça n'enlève pas la frustration car même si je suis fixé, j'avais à cœur de montrer de quoi j’étais capable, de peser sur la course. Il y a de la déception mais ça fait partie du vélo”. Avant de faire le grand saut, il lui reste quelques courses d’un jour au programme. Comme le Grand Prix de Fougères, en Coupe de France N1, Paris-Chalette-Vierzon et Paris-Connerré. “Ce sont de belles courses pour prendre du plaisir”. Et finir la saison sur une bonne note.

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