Comme son compère Paul Magnier, Adrien Boichis n’est pas passé inaperçu cette semaine sur les routes du Tour du Limousin (2.1). Classé 14e ce jeudi de l’étape-reine, le coureur de 20 ans avait encore des jambes ce vendredi lors de la quatrième et dernière journée de course.

Sur le circuit final, il a tout d’abord essayé de placer au mieux son coéquipier Paul Magnier, avant de tenter sa chance dans le dernier tour. “On savait qu’en étant devant, on pouvait garder sa place facilement surtout avec la descente. Je ne suis pas excellent au sprint donc je me suis dit pourquoi pas attaquer, comme j’étais bien placé. Ça pouvait se regarder”, dit-il à DirectVelo. Mais il n’est pas parvenu à faire la différence sur un peloton qui voulait une arrivée groupée. “J’aurais bien aimé que le circuit soit un peu plus dur mais on ne peut pas choisir”, sourit le 13e du classement général final.

« ÇA S’EST PASSÉ À MERVEILLE »

Il y a un an et demi, alors tout frais Champion du Monde Juniors de VTT, Adrien Boichis débutait le cyclisme sur route (lire ici). Il a obtenu son premier résultat significatif fin mai en prenant la 11e place de la grande étape de montagne de l’Alpes Isère Tour (2.2). “Tout ça est encore un peu nouveau pour moi mais je m’adapte de mieux en mieux. Ce Tour du Limousin est l’une des courses sur lesquelles je me suis le mieux senti. Je vais progresser petit à petit et j’espère pouvoir me battre pour la gagne l’année prochaine”.

Depuis le début de l’été, il a enchaîné les grandes performances en VTT. “Je termine Champion d’Europe, Champion de France et vice-champion du Monde. Ça s'est passé à merveille. Je dirais que j’ai fait une grosse saison pour l’instant”. À l’inverse de Paul Magnier, il ne postule pas pour le Tour de Grande-Bretagne prévu du 3 au 10 septembre. “Le Limousin était ma dernière course sur route de la saison. Je vais enchaîner avec les quatre manches de la Coupe du Monde”. Avec toujours la route dans un coin de la tête. “J’adore... J’ai déjà hâte d’être à l’année prochaine pour en faire plus”.

Crédit vidéo : Cédric Congourdeau - DirectVelo