Paul FIETZKE

Allemagne

Médaillé d'argent

« Je suis un petit peu déçu car j’ai fait la meilleure course de ma vie mais j’ai fait une grosse erreur de placement au moment où c’est sorti pour de bon dans Montrose. Après, c’était trop tard. Mais bon… C’est quand même une médaille d’argent. Avec un peu de recul, j’imagine que je serai fier de ce que j’ai réalisé aujourd’hui (samedi).

Louis Leidert et moi-même étions les leaders de l’équipe sur ce Mondial. Les autres gars de l’équipe étaient clairement là pour nous aider. On ne devait pas laisser filer de gros coups. J’ai essayé d’être le plus vigilant possible. J’ai d’abord loupé la bonne mais j’ai vite fait le saut pour y aller. C’était très dur, je me suis vraiment arraché mais heureusement que j’ai pu y aller car derrière, c’était fini pour ceux qui ont été piégés.

J’ai beaucoup aimé ce circuit. C’était très dur, finalement, avec ces montées. La course a été intense dès le début. J’étais déjà à la limite deux-trois fois dès le premier tour de circuit (rire). Mais l’atmosphère était géniale. Il y avait tellement de monde et de bruit dans les montées, c’était fou.

Le staff de la sélection m’avait dit que j’en étais capable et je ne passe pas loin. Mais je savais qu’Albert Philipsen serait très fort et il l’a prouvé.

Je vais maintenant me concentrer à fond sur le chrono. Je ne sais pas trop quoi en espérer mais un Top 10 voire un Top 5 serait super. Puis il y aura vite la préparation du Championnat d’Europe etc. Il reste encore de belles choses à faire cette saison. »

P. FIETZKE

Felix ORN-KRISTOFF

Norvège

Médaillé de bronze

« C’était un circuit particulier, différent de ce que l’on a l’habitude de faire. Mais ça me plaisait beaucoup car je suis spécialiste de ces petites montées à la fois courtes et raides. Il était pratiquement impossible d’organiser une chasse derrière une échappée alors il fallait toujours courir devant et avoir un coup d’avance plutôt que de retard. Je savais qu’il fallait toujours rester très bien placé et ne surtout pas courir sur la défensive sur un circuit pareil. C’était effectivement la bonne option au vu du déroulé de la course.

Je suis surpris d’avoir pu jouer la victoire sur une telle course car je n’ai pas l’habitude d’être tout devant sur les plus grosses courses internationales. Mais je suis un homme de Championnats, ce sont des courses spéciales que j’aime beaucoup. Je me savais en très bonne condition mais de là à finir sur le podium…

On avait une très grosse force de frappe collectivement. Tous les gars de l’équipe étaient devant ou dans le premier petit peloton (les cinq Norvégiens terminent dans le Top 20, NDLR). On aurait difficilement pu faire une plus belle course collectivement. »

F. ORN-KRISTOFF