Championnat de France - CLM U23 Hommes : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Eddy Le Huitouze (Bretagne) a remporté, ce mercredi, à Plédran (Côtes d'Armor), le Championnat de France U23 Hommes du contre-la-montre (voir classement). Il a devancé Baptiste Gillet (Bretagne) et Pierre Thierry (Bretagne).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.


Portrait de Baptiste GILLET

Médaillé d'argent

« J’ai été retardé par une moto dans une descente. J’arrivais lancé, elle a trop freiné et j’ai dû freiner plus que je n’aurais dû et ça m’a coupé les jambes. J’ai une frustration à cause de ça, ça m’énerve. J’étais venu pour gagner. J’avais tout mis pour aujourd’hui, j’étais bien fort. J’étais tellement à fond que le vent de travers ne m’a pas gêné.

J’avais une roue à rayons à l’avant pour avoir moins de prise au vent que les bâtons et une roue pleine à l’arrière. J’étais renseigné sur les temps d’Eddy (Le Huitouze) parce qu’on savait que c’était le plus fort et que ce soit moi ou Pierre (Thierry) qui gagne, c’était pareil. On fait 2 et 3, c’est déjà bien. J’étais venu pour gagner pas pour faire 2e, mais il y avait plus fort aujourd’hui, c’est comme ça, il y aura des jours meilleurs ».

Portrait de Pierre THIERRY

Médaillé de bronze

« Encore une 3e place, je commence à connaître cette place là sur le podium. Je ne suis pas forcément déçu, j’ai gagné lundi (la 4e étape du Kreiz Breizh Élites, NDLR). C’est quand même un podium, il faut le savourer. Si je n’avais pas couru ce week-end et avec de meilleures jambes, je n’aurais pas été chercher 40 secondes. C’est juste que j’étais poussif aujourd’hui je n’avais pas de super jambes. Il (Eddy Le Huitouze) était plus fort.

Je sais qu’il me reste du boulot, cette année j’ai peut-être un peu régressé dans cette discipline. J’ai plus travaillé les efforts courts pour les courses en ligne. Je m’étais fixé une première arrivée en haut du kilomètre quatorze avant de prendre vent de dos. Finalement, c’est passé tellement vite. Quand il fallait vraiment en mettre je n’avais pas la force idéale.

Les conditions étaient les mêmes pour tout le monde. Je ne me suis pas tant fait gêner que ça. Dans la dernière bosse, je sentais que j’étais vachement arrêté avec le vent. J’aurais pu ne pas faire le KBE et tout miser sur le France, j’aurais gagné peut-être 30 secondes mais pas 40. »

Portrait de Nicolas ROUSSET-FAVIER

4e

« Honnêtement, j’étais au départ de ce chrono avec de belles ambitions. Je savais que j’étais en jambes en ce moment. La préparation a été correcte. Je suis tombé il y a deux semaines mais tout va bien. Je savais que les gars devant roulaient très vite que ce soit Baptiste (Gillet), Eddy (Le Huitouze) ou Pierre (Thierry). Je ne savais pas trop où me situer entre le Top 10, Top 5. Finalement, j’ai tout donné, j’étais très bien sur ce chrono, j’ai bien géré. Jusqu’à la dernière seconde j’y ai cru mais je ne suis pas déçu.

Je n’avais pas besoin de temps de référence. Je pensais juste à respecter le plan qu’on avait mis en place au niveau de la gestion. Je pense que ça a été le bon en ne partant pas très fort pour tout mettre dans la dernière bosse. C’est ce qui a payé. Ça n’aurait pas changé grand-chose si j’avais eu des références, au contraire ça m’aurait plus mis la pression.

Le Tour de la Communauté de Madrid ne m’a pas forcément bien préparé parce que je suis tombé. Au vu de mes sensations là-bas, je pense que je n’aurais pas été loin de jouer le général sans la chute. Je savais que j’étais en jambes, j’ai bien récupéré de la chute, j’ai vu les ostéopathes et les kinés. J’ai bien bossé le chrono. Ce Championnat de France était vraiment la course où j’avais envie de bien faire. Il reste samedi. Je suis venu avec des ambitions et terminer 4e, j’en suis très content. »

Portrait de Rayann LACHENY

7e

« Le chrono s’est déroulé comme je l’ai voulu. De toute façon, c'était un chrono qui était compliqué, Il fallait tout donner, il y avait de la gestion, mais j’ai l’habitude, je me connais plutôt bien. J’ai pris des risques dans les virages. C’était un chrono technique, il fallait chercher des bonnes trajectoires et rester concentré pour aller chercher un bon résultat. Je n’avais pas les temps intermédiaires. Je n’aime pas trop avoir des éléments extérieurs, je préfère rester concentré sur mon chrono et je sais ce que j’ai à faire.

Le vent a eu un gros impact sur le chrono parce qu’il faut rester concentré sur la position. Il y avait vraiment des risques de chute avec ce vent. On le prend de tous les côtés comme on fait un circuit. Ça joue un rôle important pour ce chrono. À deux, on va faire honneur à la Calédonie. On n’est pas souvent représenté sur les Championnats de France comme les autres régions d’Outre-Mer. On va essayer de faire au mieux et d’aller chercher une belle place. On verra bien si la chance nous sourit. »

Portrait de Grégory POUVREAULT

10e

« J’étais malade au Championnat d’Europe sur piste à Anadia, je n’étais vraiment pas bien là-bas. On a fait des analyses et on pense que j’ai eu le covid et qu’il a réveillé une petite forme de mononucléose. Je me sentais fatigué et je suis revenu déçu. J’ai coupé cinq jours, ça ne fait que quinze jours que j’ai recommencé à rouler. Je suis venu sans le préparer, j’ai plus fait de kilomètres que de l’intensité.

Ça ne s’est pas trop mal passé pour une reprise. Je ne m’attendais pas à grand-chose non plus. Top 10, c’est pas mal. Avec le vent ça bougeait pas mal mais on a fait le pari de ne rien changer. C’était pour tout le monde pareil. Avec la roue pleine, il y a beaucoup à gagner quand même. Au Vendée U on mise beaucoup sur l’optimisation, on travaille dans la perf, on rivalise avec des équipes pro, ça montre encore qu’on est là parmi les meilleurs. »


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Portrait de Baptiste GILLET
Portrait de Rayann LACHENY
Portrait de Grégory POUVREAULT
Portrait de Nicolas ROUSSET-FAVIER
Portrait de Pierre THIERRY