Kreiz Breizh Elites - Et. 4 : Les réactions

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Pierre Thierry (Morbihan Fybolia GOA) a remporté en solitaire, ce lundi, la quatrième et dernière étape du Kreiz Breizh Élites (2.2), courue sur 189,5 kilomètres entre Plouisy et Rostrenen (Côtes d'Armor). Il a devancé Hartthijs De Vries (TdT-Unibet) et Simon Bak (Team ColoQuick). Hartthijs De Vries s'adjuge le classement général de cette 27e édition (voir le classement).

Retrouvez les réactions recueillies par DirectVelo après l'arrivée.

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Portrait de Hartthijs DE VRIES

2e de l'étape - Vainqueur final du Kreiz Breizh Elites

« Je savais que j'avais un bon niveau avant de venir au KBE mais avant la dernière étape, j'étais à 28'' au général. C'était difficile de gagner mais je me sentais vraiment fort aujourd'hui. J'ai réussi à rentrer tout seul sur le groupe de tête où j'ai pu compter sur deux coéquipiers très forts (Jordy Bouts et Tomas Kopecky, NDLR). C'est beau d'avoir une équipe aussi forte.

La tactique était de suivre les coups et de faire la différence dans le circuit final mais c'est parti bien avant le circuit. Dans le dernier tour, j'étais avec deux concurrents pour le général dans mon groupe. C'était haletant. Je savais que je devais les suivre et j'étais dans un grand jour. C'est la première victoire dans un classement général de ma carrière ».

Portrait de Clément CARISEY

9e de l'étape

« L'objectif, c'était d'aller chercher l'étape, parce qu'hier j'ai pris cinq minutes. Donc pour le général, c'était cuit, malgré les deux bonnes premières étapes. Initialement, j'étais venu pour le général, mais le premier jour, j'ai eu un problème avec mon axe. J'ai mis mon doigt dans le disque et dimanche j'ai un peu souffert. J'ai des points de suture, donc je sens chaque vibration de la route. Hier, j'ai entendu deux-trois personnes dire "Carisey, il a calé"... je n'ai pas calé, c'est juste que j'avais trop mal. Aujourd'hui, je voulais montrer que j'étais parmi les plus forts de France, c'est tout.

Je voulais seulement attendre cette première portion au kilomètre 20, avec des petites routes, pour essayer d'être dans l'échappée. Ensuite, il y avait le kilomètre 70 qui était stratégique, avec le grimpeur. Finalement, on est sorti avant avec le gros groupe. Ensuite, j'ai essayé d'en faire le moins possible, pour rester concentré sur les points techniques et stratégiques de l'épreuve et attendre le circuit. Je me suis peut-être enflammé, mais je voulais juste écraser mes pédales. Je pense que j'ai bien géré mon effort, parce que quand je me fais reprendre, je n'explose pas. J'ai un peu pété, mais j'arrive à revenir. Pour un quatrième jour de course, c'est pas mal.

En Bretagne, ce sont toujours des parcours qui me conviennent bien. Et il y a du mouvement, j'aime bien. Maintenant, il y aura encore de belles courses à venir comme la Coupe de France, le Saint-Brieuc Agglo Tour et puis je vais aussi soigner mon doigt ».

Meilleur grimpeur

« On savait qu'il y avait un premier sprint pour le classement des grimpeurs au bout de six bornes. J'ai terminé deuxième de ce sprint. Je me suis fait avoir par le deuxième du classement (Peter Schulting, NDLR). Après, j'étais méfiant. Je voulais prendre un coup d'avance. J'ai mis beaucoup de cartouches pour prendre l'échappée. On est sorti à environ 25 coureurs. J'avais un coéquipier avec moi (Axel Prod'homme), je lui ai dit qu'on allait faire le tempo dans la bosse. Cette fois, je suis passé en tête au sommet du grimpeur. On a assuré.

Après, c'était quasiment gagné. Par contre, avec tous les efforts que j'ai dû faire, j'ai vite eu le réservoir vide. En plus, sous la pluie et avec un circuit aussi difficile, c'était une galère. Mais ce maillot de meilleur grimpeur, pour l'équipe et pour moi, c'est quelque chose de grandiose. Il y a des pros qui le voulaient, des amateurs qui le voulaient... Il fallait se battre pour l'avoir ».

Portrait de Noa ISIDORE

17e de l'étape - 10e du classement général final

« C’est ma reprise, je ne savais pas trop ce que ça allait donner. Hier, je n’étais pas au mieux. Ce matin, j’avais un peu mal au ventre. Mon coéquipier Enzo (Boulet) était malade la veille. Je me suis accroché. A la fin, quand on est arrivé sur le circuit, je me sentais beaucoup mieux. J’ai fait ma course, j’ai fourni beaucoup d’efforts. Je pense que j’étais très fort, je suis satisfait.

Je vais arriver en forme aux Championnats de France et du Monde. Ici, c’était surtout une course de préparation. Tous les jours, on a eu de la pluie avec des parcours difficiles. Ça use vraiment physiquement. Il va falloir que je me repose bien jusqu’à samedi. L’objectif est de gagner le maillot au France. Je l’ai dit en Junior 1 quand j’ai terminé 4e, ça ne m’intéresse pas de monter sur le podium ».

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