Sebastian Berwick : « Il me tardait que la journée se termine »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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En s’imposant avec une belle avance vendredi à la Planche des Belles Filles, Sebastian Berwick avait tué une grande partie du suspense sur le Tour Alsace. Mais la route jusqu’à la victoire finale n’a pas été un long fleuve tranquille tant la dernière étape a été animée ce dimanche. “Il me tardait que la journée se termine. Je ne m'attendais pas vraiment à une telle bataille pour être honnête, reconnaît-il auprès de DirectVelo. Mais en Classe 2, les concurrents courent de manière très offensive”.

L’Australien qui évoluait cette semaine avec la Conti d’Israel-Premier Tech a été attaqué par le Néerlandais Frank van den Broek - 6e du général à 1’25’’ au départ de Ribeauvillé -, parti dans un coup de onze éléments à une soixantaine de bornes de l'arrivée. Le maillot jaune à damiers blancs aura mis près de 30 bornes à revenir en compagnie d’autres costauds. “Le vent était très fort. L'étape était très nerveuse. C'était très stressant. Mais j'ai réussi à bien m'en sortir”. Le Néerlandais a remis une attaque à 19 kilomètres du but en compagnie de William Junior Lecerf (Soudal-Quick Step Devo Team), le 5e du général, et de Liam Johnston (Trinity Racing). Ils ont compté jusqu’à 42’’ d’avance, soit la moitié de leur retard au général. Pas suffisant pour inquiéter le leader de la course. “Je n'ai pas eu peur quand j'ai vu qu'il y avait ces trois coureurs à l'avant. J'ai maintenu un faible écart avec leur groupe, et finalement, tout s'est bien passé”. Même si Sebastian Berwick estime ne pas avoir été vraiment aidé par ses adversaires. “Dans notre groupe, il n'y a pas eu de coopération. Seulement certains coureurs m'ont aidé. Je ne sais pas trop ce que les autres attendaient. Mais bon, c'est comme ça”.

Le grimpeur de 23 ans quitte l’Alsace avec un premier succès dans un classement général (voir classements). “Cette victoire me donne beaucoup de confiance et m'enlève un poids de sur mes épaules. Grâce à ça, l'équipe va aussi avoir plus confiance en moi. Après un gros bloc d'entraînement et cette course, je me sens en bonne forme. C’est une belle épreuve, très difficile. Ça présage une bonne fin de saison”, imagine le 3e d’une étape du dernier Tour d’Italie. L’ancien coureur du Chambéry CF va enchaîner ces prochaines semaines des courses par étapes. “Je suis très enthousiaste à l'idée de les faire. Je dois rester en bonne santé, pour ne pas tomber malade comme j'ai pu l'être après le Giro”.

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