Josie Talbot n’a pas eu d’opportunités

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Tour de France frustrant pour Josie Talbot. La sociétaire de la formation Cofidis a attendu d’avoir une opportunité tout au long des six premières journées de la compétition. Mais ce n’est jamais venu. “C’est vraiment très dur. On passe notre temps à s’arracher pour survivre. Il n’y a pas eu beaucoup d’opportunités pour les sprinteuses jusque-là. On espérait que ça puisse être le cas ce vendredi mais il n’en a rien été”, regrette-t-elle auprès de DirectVelo à l’amorce du dernier week-end de la course. Elle était de toute façon repoussée dans le gruppetto depuis de nombreux kilomètres. 

“Au-delà même d’espérer faire un gros résultat, il est déjà difficile d’aller dans les coups, d’espérer jouer la victoire même en anticipant. Face à des équipes comme la SD Worx, on sent que l’on ne pèse pas lourd”, témoigne l’Australienne de 26 ans. “Mais on se bat et on essaie de ne pas se laisser faire. Il faut continuer d’essayer jusqu’au bout. Jeudi, on avait mis Clara (Koppenburg) dans la grosse échappée mais finalement, c’est rentré”. Puis c’est Ricarda Bauernfeind (Canyon//SRAM Racing) qui est partie seule et a résisté au peloton jusqu’au bout. “L’attaque de Ricarda n’a pas été prise trop au sérieux et finalement, elle a tenu. C’est dur d’avoir des regrets car on pensait avoir mis quelqu’un dans la bonne”.

L’étape de ce vendredi, disputée entre Albi et Blagnac, semblait être la dernière possibilité pour Josie Talbot et l’ensemble de l’équipe Cofidis. “Pour beaucoup de filles, cette étape était la dernière chance avant la grande bataille entre les favorites. Il est difficile d’imaginer pouvoir gagner au Tourmalet ou sur le chrono maintenant”. Beaucoup d’équipes rentreront bredouilles de Pau.

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