Kreiz Breizh Élites - Et. 2 : Les réactions

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Nicolo' Buratti (Italie) s'est imposé, ce samedi, lors de la deuxième étape du Kreiz Breizh Élites (2.2), disputée sur 209,3 kilomètres entre Calanhel (Côtes d'Armor) et Priziac (Morbihan). Il a devancé ses compagnons d'échappée Florian Dauphin (Cre'Actuel-Marie Morin-U 22) et Mathias Le Turnier (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme).
Nicolo' Buratti devient par la même occasion le nouveau leader de l'épreuve (voir classements).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

Aller à la réaction de :


Portrait de Nicolo' BURATTI

Vainqueur de la 2e étape - Leader du classement général

« C'était une étape dure à cause du temps et du parcours très accidenté. Nous avons bien collaboré ensemble avec les deux autres coureurs (Florian Dauphin et Mathias Le Turnier, NDLR). J'avais un petit truc en plus qu'eux pour le sprint. Ce matin, je ne pensais pas au classement général, seulement à l'étape. C'est une très belle victoire avec la manière après plus de 100 kilomètres d'échappée. Ça montre que j'ai de bonnes jambes avant le Championnat du Monde Espoirs. C'est l'équipe d'Italie pour Glasgow qui est ici. C'est la première fois que je cours en Bretagne. C'est un peu les parcours que nous rencontrerons en Écosse ».

Portrait de Florian DAUPHIN

2e de l'étape - 4e du général à 56''

« J'ai eu un problème mécanique dans le fictif, une panne de batterie. J'ai donc fait 30 kilomètres sur le mulet et ensuite j'ai rechangé de vélo. Je ne devais pas bouger avant le km 125 et j'ai quand même attaqué avant car je voyais que tout le monde était râpé. Mes collègues ont fait un super boulot. Je leur avais dit de durcir et de relancer tout le temps, ils ont fatigué tout le monde, c'était top pour moi. 

J'ai montré mon potentiel en partant d'assez loin, à 70-80 kilomètres de l’arrivée. Pour la victoire, j'ai joué dans le final mais pas assez. Je savais que l'Italien (Nicolo' Buratti) allait vite au sprint, il avait fait 2e de Gand-Wevelgem Espoirs. On a lancé en même temps et il me met un vélo. Pour ce dimanche, il va falloir récupérer mais tout le monde finit un peu cuit ».

Portrait de Mathias LE TURNIER

3e de l'étape à 2'' - 2e du général à 43''

« Au briefing, on s'était dit que soit une petite échappée partait dans le premier GPM et derrière ça faisait rideau, soit ça allait être la guerre toute la journée. Et ça a été la guerre toute la journée. On a eu de la pluie et sur ces routes étroites, c'est difficile de s'organiser. Au fil des kilomètres, je trouvais qu'il y avait de plus en plus de gros groupes qui partaient. Je suis sorti dans un groupe de 30, mais ça roulait très mal. Ce n'était pas du tout organisé. Du coup, on est ressorti à trois, à 80 bornes de l'arrivée. Je me suis demandé ce qu'on faisait mais finalement, on a vite pris du temps. Florian Dauphin était très fort. L'Italien (Nicolo' Buratti) roulait aussi mais il en gardait un petit peu. J'avoue que je ne le connaissais pas.

En arrivant sur le circuit, on avait une minute d’avance. On est resté très bien organisé. Florian (Dauphin) est venu me parler pour m'expliquer que Buratti était le mieux placé au général, qu'il allait prendre la tête du classement alors qu'il fallait qu'il roule sur la fin et que nous, on se dispute la victoire. Finalement, il a roulé tout seul sur la fin et il a gagné le sprint.

Je vais prendre au jour le jour. On vient de faire 80 bornes à trois, sur une étape de plus de 200 kilomètres, ça va forcément laisser des traces. On verra comment je récupère et comment se courent les prochaines étapes. Pour avoir déjà fait le KBE, la course demande une régularité. Il faut surtout bien récupérer maintenant.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Nicolo' BURATTI
Portrait de Florian DAUPHIN
Portrait de Mathias LE TURNIER