Redescendre avec la Conti de l’équipe Israel-Premier Tech réussit à Sebastian Berwick. Déjà vainqueur l’an passé de l’étape-reine de l’Alpes Isère Tour (2.2), l’Australien de la ProTeam israélienne s’est offert ce vendredi la troisième étape du Tour Alsace (2.2), dont l’arrivée était jugée à la Planche des Belles Filles. “Les Classe 2 en France me réussissent bien. On savait que ce serait un bon test pour moi de venir ici, avec un niveau plus faible. Ça permet d'avoir moins de pression, de prendre du plaisir et de reprendre ma saison. C'est bien de ramener une victoire pour l'équipe”, apprécie-t-il au micro de DirectVelo.

L’ancien coureur du Chambéry CF a attaqué à quatre kilomètres de l’arrivée. “Je suis monté fort et j’ai pu lâcher tout le monde. J'ai regardé mon compteur et je suis resté à 400 watts. Je ne connaissais pas cette montée, c'était la première fois que je la faisais. Je savais juste qu'elle durait 15 minutes, et je sais quelle puissance je peux développer sur 15 minutes”. Il termine avec 22 secondes d’avance sur Mathys Rondel, qui n’est pas parvenu à le reprendre malgré un beau retour (voir classement). “Cette victoire booste ma confiance. J'avais confiance mais après une longue période sans compétition, tu n'es pas sûr de tes jambes”.

Sebastian Berwick a repris la compétition cette semaine après deux mois sans course. À l’issue du Giro, où il a fini 3e de l’étape de Rivoli derrière Nico Denz et Toms Skujins, il a été malade. “Ensuite, comme je n’avais pas mon Championnat national et que je n’ai pas été pris au Tour de France, il n’y avait pas de course. J'ai fait un stage en altitude en Andorre, et je suis prêt pour cette fin de saison”. Le voilà leader du Tour Alsace à l’issue de l’étape-reine. “D’ici l’arrivée finale, dimanche, je m'attends à des journées longues, avec du vent et de la pluie. On va contrôler la course et si on réussit à arriver au sprint, ce sera bien pour l'équipe”.