Gabriel Berg, en attendant la Quick Step

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Avant de prendre part à l'Ain Bugey Valromey Tour - l'une des courses les plus prestigieuses du calendrier Juniors - Gabriel Berg a pu se préparer dans des conditions optimales, la semaine passée, lors de cinq jours de stage avec l'équipe de France. Une météo idéale, les beaux paysages lozériens et les profils escarpés étaient autant de raisons de ravir le Francilien. "Ça se passe bien, c'est super, il y a une super ambiance dans l'équipe. Ça me change des routes de l'Ile-de-France, il y a des cols et il y a beaucoup moins de voitures... C'est cool !", se réjouissait-il auprès de DirectVelo au cœur de ce stage. "Être avec les meilleurs Français, ça motive et ça donne envie de se surpasser. Ce sont des sources d'inspiration, certains ont gagné de grandes courses".

« ILS ATTENDAIENT QUE JE FASSE UN GROS RÉSULTAT CETTE ANNÉE »

Rejoindre les Bleus était l'un des objectifs prioritaires du licencié de l'Argenteuil-Val de Seine 95 pour cette saison. "J'en avais vraiment envie, c'est ce qu'il avait manqué à ma saison de J1". Son autre grande ambition était d'en claquer une belle dans l'année. Chose faite lors de la Côte d'Or Classic, manche de la Coupe de France. "C'était important. D'un côté, ça libère d'une pression car c'est une belle chose de faite. Et dans le même temps, après ça, on a vite envie d'aller voir encore plus haut et de confirmer". Mais outre quelques accessits, il n'a pas décroché d'autres résultats marquants lors de la première partie de saison. "J'ai notamment souffert d'allergies sur la période mai/juin, explique-t-il. J'espère revenir à un bon niveau pour le Valromey et le Championnat de France qui arrivera très vite".

Si Gabriel Berg tenait tant à réaliser une perf' marquante dans la saison, c'est aussi et surtout parce qu'il se savait suivi par la Soudal-Quick Step Development Team. Et ce depuis son bel été 2022, qui l'avait vu jouer les premiers rôles sur le Championnat de France puis décrocher une place sur le podium du Grand Prix de Plouay. "J'étais frustré de mon Championnat de France car j'avais fait une sortie de route juste avant qu'Antoine (L'hote) attaque, alors que j'étais dans le groupe qui allait se jouer la gagne. J'avais vraiment le seum (rires). Plouay m'a montré que j'étais capable de bons résultats sur de grosses courses". C'est après ces deux belles performances que la réserve de la WorldTeam belge a fait une première fois part de son intérêt pour le Francilien. "Mais ils attendaient que je fasse un gros résultat cette année, que je confirme. Et ça s'est fait après la Côte d'Or Classic".

« JE ME DEMANDAIS S’IL NE FALLAIT PAS FAIRE UNE ANNÉE EN DN »

Le contrat a ainsi été signé peu après cette victoire en Coupe de France. Non sans avoir pris le temps de la réflexion, malgré tout. "Au début, j'ai quand même pris le temps de réfléchir. C'est professionnel, c'est à l'étranger, c'est un autre mode de vie... Je me suis demandé si j'arriverais à passer le cap. Je me demandais s'il ne fallait pas faire une année en DN. Mais bon, c'est la Quick Step, j'ai fini par me dire que je ne pouvais pas louper une occasion comme celle-là. Mon directeur sportif et mon entraîneur m'ont conseillé d'y aller. Même chez Quick Step, on m'a rassuré"

Cette situation change-t-elle la façon dont il aborde la fin de saison ? "Pour l'instant, je prends au jour le jour. Il reste encore une saison de J2 à finir et j'ai envie de bien faire les choses. Mais c'est vrai que je sens que j'ai un peu plus la pancarte sur les courses par rapport à ça. Tout le monde sait que je vais aller chez Quick Step alors il y a l'envie de montrer que je le mérite". Chaque chose en son temps, donc. "Mais j'ai hâte de rouler avec le maillot !".

  

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