Milan Donie peut jouer les premiers rôles en montagne

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

Milan Donie aura passé une grande partie de la journée à l’avant, ce samedi, sur la Classique des Alpes Juniors. "Le but était d’intégrer le Top 10", indique le récent 3e de Liège-Bastogne-Liège à DirectVelo. Pour atteindre son objectif, il a fait le choix d'anticiper.

« J’AI DÛ TOUT FAIRE TOUT SEUL »

Même s’il était difficile de prévoir un plan de marche, les coureurs de Cycling Vlaanderen souhaitaient faire une course offensive. "On n’avait pas vraiment de tactique. Je suis resté avec Niels Driesen dans la première partie de course et on s’est vite retrouvé dans l’échappée. C’était la seule consigne que nous avions et elle a été respectée". En effet, après seulement 20 kilomètres de course, le Belge ouvrait déjà la route en compagnie de trois autres coureurs dont son coéquipier. "On s’est bien relayés à quatre pendant 40 kilomètres. Ensuite, il y a un groupe qui est revenu sur nous juste avant la première difficulté de la journée".

Au pied du col du Mont Tournier, une autre course commence. Ils sont alors quinze en tête, dont trois Cycling Vlaanderen. "Dans cette première montée, j’ai décidé de prendre mon rythme et on est de nouveau sorti à quatre”. Avec lui ses coéquipiers Aless De Bock et Niels Driesen, et son compatriote Duarte Marivoet Scholiers (Team Auto Eder). Mais le coureur suivi par AG2R Citroën U19 Team a dû faire une grande partie du boulot. "Je ne sais pas s'ils ne pouvaient pas ou ne voulaient pas travailler, mais j'ai dû tout faire tout seul".

LE DERNIER À CRAQUER

Parti en contre sur le haut du Mont Tournier, un groupe de costauds fait la jonction dès la deuxième difficulté de la journée. Mais Milan Donie, présent depuis la première vraie échappée, avait déjà fourni beaucoup d’efforts. "Lorsque Jarno (Widar) et son groupe sont rentrés sur nous, j’étais mort". Malgré tout, le Courtraisien est le dernier à pouvoir suivre le rythme de Paul Seixas et Jarno Widar sur les pentes du Mont du Chat. Mais les différentes attaques auront eu raison de lui. "À 1500 mètres du sommet du Mont du Chat, j’ai craqué”. Néanmoins, il ne fallait pas baisser les bras, avec un podium à aller chercher à la Bridoire (Savoie). "J’ai continué de rouler une fois que je me suis fait distancer". Derrière lui, Jean-Loup Fayolle (Auvergne-Rhône-Alpes) a fait une fin d’épreuve ultra rapide pour échouer à seulement 13 secondes du podium (voir classement).

Cette 3e place est un très bon résultat pour le J2 et la sélection flamande. "Ces dernières années, on n’avait pas réussi à terminer dans le Top 5. C’est donc une belle place pour l’équipe. Et j’espère qu’ils pourront réitérer l’expérience l’année prochaine". Maintenant qu’il a fait ses preuves lors d’une course montagneuse, il va pouvoir se tourner vers son prochain gros objectif avec l’Ain Bugey Valromey Tour. "Je n’étais pas encore sûr d’être sélectionné avec l’équipe mais je pense qu’avec la course que j’ai réalisée aujourd’hui, j’ai montré que j’étais capable de jouer les premiers rôles en montagne". 

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