Théo Laurans : « C’est dur de gagner des Élites »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Théo Laurans a ouvert son compteur en Élites, dimanche dernier, lors du Circuit des Monts du Livradois (voir le classement). “On s’est retrouvé à huit devant, à la mi-course. On a tout fait ensemble. Dans le dernier GPM, j’ai fait les points et j’ai vu qu’on m’avait laissé sortir. J’ai décidé de faire la descente et le final à fond, et ça a suffi”, explique à DirectVelo le coureur de Morbihan Fybolia GOA. Cette victoire vient confirmer un week-end plein au niveau sportif, avec la Durtorccha samedi, où il a terminé 11e. “Je savais que j’étais en forme, et les parcours me convenaient alors je voulais en gagner une des deux. Samedi, j’ai pris un coup de chaud dans le dernier tour. Je suis content d’avoir pu gagner dimanche”.

Lever les bras est d’autant plus important pour le Lozérien qu’il a eu un début d'année difficile. “J’attendais un peu plus de cette première partie de saison. Je suis tombé malade deux fois, et j’étais affaibli. Alors j’ai coupé”. Cette pause a fait du bien au coureur de 20 ans, qui a pu repartir sur de nouvelles bases. “La forme est revenue crescendo, j’ai entamé un nouveau cycle. J’ai bien fini le Tour de Bretagne (28e, NDLR) et depuis ça va mieux, je suis en progression”. Sa première victoire en Élites arrive à point nommé et permet de valider cette spirale positive. “Gagner ramène de la confiance, parce que c’est dur de gagner des Élites. On joue souvent placé, sans forcément gagner. Surtout que je ne suis pas systématiquement le leader de l’équipe. Maintenant, elle sait qu’elle peut me faire confiance”.

STUDIEUX ET AMBITIEUX

Maintenant que le plein d’optimisme est fait, Théo Laurans se dirige vers une période importante tant au niveau sportif que personnel. “Dimanche prochain, je participe au Championnat de Bretagne, et ensuite, je ne cours pas pendant une à deux semaines, car j’ai des examens pour mon diplôme”. Une période compliquée à passer, mais qu’il faut bien franchir, pour pouvoir ensuite se consacrer pleinement au cyclisme. “En temps normal, ce n’est pas trop dur d’allier études et vélo. Mais là, je suis en dernière année de mon bachelor en management du sport, il faut que je valide le diplôme. Mais une fois passé, je serai à 100% concentré sur le vélo. C’est le plan depuis le début. Après cette période, je me consacre entièrement au vélo pour au moins un an et demi”.

Pour la suite, le coureur Espoir 3 pense déjà à l'après juillet avec le Kreiz Breizh Elites, le Championnat de France Espoirs, mais aussi des courses comme le Tour du Piémont Pyrénéen, la Ronde de l’Isard ou encore Paris-Tours Espoirs. “Ce sont des courses qui me correspondent bien. J’ai déjà marché là-bas. Sur l’Isard, je fais deux fois 15e l’année dernière, mais j’avais manqué de confiance dans le final. Sur Paris-Tours, j’étais aussi à l’avant, mais on avait été repris au kilomètre”. Théo Laurans sait que son équipe comptera sur lui et ses qualités de grimpeur. “Je coche ces courses parce qu’elles me plaisent, mais aussi parce que je sais que l’on m’attend. Et j’espère y faire un bon résultat”.

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