Axel Zingle s’essaie aux sprints massifs

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Axel Zingle a atteint son objectif de la dernière journée des Boucles de la Mayenne. Placé au général après un bon prologue, il lui manquait une marche à grimper au départ du dernier acte. "L'objectif était de gagner mais aussi les bonifs pour le général. L'objectif est quand même atteint". Cette quête de secondes lui a permis de remonter sur le podium. "Je savais que ça me convenait mieux aujourd'hui, je préfère quand c'est technique avec des virages. Mais ça a roulé très vite dans le final, ce n'est pas que j'ai été surpris mais j'étais un petit peu loin, on n'a fait que remonter. Derrière je savais que le placement dans le dernier virage était décisif. Je suis content parce que la 3e place me permet d'avoir des bonifs et gagner une place au général".

À l’aise dans les sprints au terme de courses plus dures, voire en plus petit comité, le coureur de Cofidis apprend. "Je prends de l'expérience dans les sprints massifs, ce n'est pas forcément mon truc à la base. Ça reste satisfaisant". C’est aussi la raison pour laquelle il est venu se tester dans la Mayenne. "Je continue d'apprendre sur tous les terrains. Cette semaine c'était surtout des sprints, je continue de montrer que je suis complet. Pour un coureur comme moi il manquait peut-être un peu de punch dans les finals pour faire une grosse différence. Mais le tracé est ce qu'il est, c'est une belle course. Je fais 3e, ce n'est pas négligeable. Je suis content de mon prologue et de mon sprint du jour, pour le reste tout n'est pas parfait mais c'est comme ça".

« JE NE SAIS PAS SI LE MASSIF SERA MON TRUC UN JOUR »

Malgré tout, ce dimanche, le sprint s’est imposé comme une évidence compte tenu des conditions. "Vu les circonstances, je pense qu'on a fait au mieux. Ce n'était pas la course qu'on attendait aujourd'hui, mais c'était aussi un choix. On ne voulait pas trop aller au charbon, il faisait chaud, on ne voulait pas prendre le retour de bâton. On a joué tout pour le sprint, je fais 3e, c'est satisfaisant". S’il veut progresser dans ce domaine, Axel Zingle sait qu’il doit encore combler quelques lacunes. "Il manque un peu de placement, un peu d'agressivité. Hier (samedi) je me suis fait un peu tasser, j'ai perdu la roue de Max (Walscheid) et je m'en voulais. Aujourd'hui j'ai été un peu plus agressif, c'est ce qu'il faut".

Mais il l’admet, pas sûr que cet exercice soit un jour soit sa meilleure carte à jouer. "Je ne sais pas si le massif sera mon truc un jour, mais quand je n'ai pas le choix j'y vais, je serre les fesses. Il y avait des virages aujourd'hui et j'aime bien ça, les prendre vite, avec du pilotage c'est mieux. Et quand je suis déçu la veille je suis un peu vexé et je frotte plus le lendemain". C’est donc ce qu’il a démontré à Laval. Mais des purs sprinteurs comme Arnaud Démare et Arvid De Kleijn sont encore au-dessus dans ce registre. "Entre devant et derrière il y a un monde, et on n'y est pas encore", sourit Axel Zingle.

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