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Sojasun espoir-ACNC : « Ça reste un mythe »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Après un Tour de Bretagne en demi-teinte, Sojasun espoir-ACNC a deux rendez-vous importants ce dimanche avec Paris-Roubaix Espoirs et le Tour du Gévaudan. Jason Yon Snoeck, le directeur sportif, revient auprès de DirectVelo sur le Tour de Bretagne et évoque les échéances à venir.

DirectVelo : Quel est ton bilan du Tour de Bretagne ?
Jason Yon Snoeck : La première partie a été assez compliquée. Hugo Millet a chuté deux fois, ainsi que Clément Poirier, Antonin Souchon et Axel Prod’homme. On a aussi été victime d’ennuis mécaniques. Il y a également eu des méformes et des contre-performances, notamment sur l’étape de Mûr-de-Bretagne où on n’a pas pu accompagner le premier peloton. Ensuite, on a essayé de bien discuter et de faire front pour bien repartir sur la deuxième partie. L’objectif était d’exister, performer, être acteurs et aller à l’avant. Clément Poirier s’est échappé lors des étapes de Cadoudal et Plancoët, et Adrien Lagrée à Louisfert. À Plancoët, on avait pour objectif de récupérer le maillot des rushs, mais il y a eu un fait de course (avec la neutralisation à la suite de la chute massive dans le peloton, NDLR). Le dernier jour à Châteaugiron, on était à domicile. On a laissé beaucoup de cartouches pour essayer de prendre l’échappée. Damien Bodard et Adrien Lagrée ont essayé de tirer leur épingle du jeu, mais ça a roulé tellement vite que ce n’était pas évident.

Tu restes sur ta faim ?
Bien sûr, on ne peut pas s’en satisfaire, on en voulait davantage, on arrivait avec plus d’ambitions. Mais on avait tellement mal démarré. Il y a une grosse réaction du groupe. Tout le monde s’est soutenu. On s’est refixé de nouveaux objectifs. Il faut tirer les enseignements pour la suite. C’est une course que certains athlètes découvraient. Elle est formatrice pour les jeunes Espoirs. Ils ont pris beaucoup d’expérience et de volume.

« UNE CHANCE DE POUVOIR Y PARTICIPER QUAND ON EST UNE N1 »

Ce dimanche, Paris-Roubaix Espoirs fait son retour, quatre ans après….
C’est une compétition importante pour la formation des jeunes comme Liège-Bastogne-Liège, Gand-Wevelgem et Paris-Tours. C’est une Classique à part entière, ça reste un mythe. C’est une chance de pouvoir y participer quand on est une N1. C’est pour ça qu’on est parti en micro-stage là-bas dès jeudi pour reconnaître le parcours. Ça permet de se mettre dans l’ambiance et de prendre les premiers repères sur les pavés que ce soit au niveau de l’approche et la sortie des secteurs, la mécanique, la technique et la pression des boyaux. À part Hans (Rullier), qui a fait Paris-Roubaix Juniors, les cinq autres découvrent cet univers et cette gestion totalement différente des autres courses. On essaye de les conseiller.

Quelles sont tes attentes sur l’Enfer du Nord ?
C’est difficile de se fixer un objectif. C’est une épreuve très particulière et atypique. Il peut se passer plein de choses. Les planètes doivent être alignées. Il faut avoir de la réussite et être en bonne forme. On verra si Antonin Souchon et Damien Bodard ont bien récupéré du Tour de Bretagne. Le plateau est très relevé avec notamment Jumbo-Visma, Lotto-Dstny et Soudal-Quick Step qui étaient déjà présents la semaine dernière. On va donner le maximum pour être acteur et tirer notre épingle du jeu.

« ON A INDIVIDUALISÉ LE CALENDRIER »

En parallèle, il y a le Tour du Gévaudan. Pour le moment, vous êtes en dehors des 16 premiers de la Coupe de France N1 (voir classement)…
On a toujours cette problématique du Chrono 47 en face du Tour de Bretagne. On est redescendu. En plus, comme Bordeaux-Saintes a été arrêté, il n’y a pas eu de points distribués. Le fait qu’il n’y ait que le GP d’Aix ne nous a pas avantagés. Le but au Gévaudan est de mettre des points afin d’avoir au minimum cinq coureurs au Championnat de France (voir les quotas).

Les compétitions vont s’enchaîner ces prochaines semaines. Comment gères-tu ton groupe ?
On arrive dans une grosse période. On fait tourner notre effectif. Une fois qu’on avait défini la sélection du Tour de Bretagne, on a individualisé le calendrier jusqu’à début juin pour que chaque athlète puisse s’exprimer et être compétitif. On aura plusieurs courses par étapes avec le Tour de la Manche où on espère une victoire d’étape, l’Essor Breton et le Tour de Loire-Atlantique. Puis, il y aura le Championnat de Bretagne. On veut performer et que les jeunes montent en puissance sur ce mois de mai.

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