Geoffrey Bouchard : « Je grappille 1% par 1% »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Geoffrey Bouchard a commencé la saison 2023 à toute vitesse. Au Moyen-Orient, en février, il s’est classé 3e de deux étapes et du général du Tour d’Oman, avant de finir, en WorldTour, à la même place lors de l’étape de montagne de l’UAE Tour. “Je suis parti à fond. J’ai pu faire pas mal de podiums et pu jouer pas loin de (Adam) Yates et Remco (Evenepoel). Ça fait toujours un peu mal, du coup, de jouer la 20e place”, confiait-il dimanche au départ de la dernière étape du Tour de Romandie.

Le coureur d’AG2R Citroën Team a terminé l’épreuve suisse à la 22e place du général après s’être classé 20e de l’étape de montagne. “Il m’en a manqué un peu. J’ai beaucoup couru en avril”, estime l’Isérois classé dans le Top 10 de deux étapes du Tour des Alpes après s’être échappé (voir sa fiche DirectVelo). La météo des dernières semaines ne l’a selon lui pas aidé. “Je préfère quand il fait chaud. C’était déjà le cas en Amateur, rappelle l’ancien vainqueur du Challenge BBB. On a eu des étapes au Tour des Alpes ou le samedi au Tour de Romandie où il y avait de la pluie ou du froid”.

« TROUVER DES SOLUTIONS »

Geoffrey Bouchard met en avant le niveau global du peloton. “Il y a de plus en plus de densité, ça roule encore plus vite qu’avant. Au Tour de Romandie, j’aurais été dans les meilleurs temps il y a deux ans. Je n’ai pas été à la place où je voulais être au général mais on va continuer de travailler”. Pour être performant en début de saison, Geoffrey Bouchard était parti en stage en altitude pendant l‘hiver. “Ça avait bien payé. Je ne regrette pas d’avoir pu titiller les meilleurs sur quelques courses”. 

Il espère désormais “bien récupérer” de la première partie de saison. Avec en tête le Tour de France où le Covid l’avait poussé à quitter la course l’an dernier après seulement sept étapes, et ce pour sa découverte de l’épreuve. “Avant le Tour, j’espère faire un bon Dauphiné à la maison”. Sa préparation devrait passer par un nouveau stage en altitude. “Le cyclisme évolue perpétuellement. Il faut trouver des solutions pour continuer d’élever son niveau. Je grappille 1% par 1%”. Le coureur passé pro sur le tard, à 26 ans, estime avoir toujours un peu de marge dans tous les domaines. “Il y a trois ans je n’aurais pas cru qu’à 31 ans j’allais finir 3e d’une arrivée au sommet derrière Adam Yates et Remco Evenepoel. Il faut retrouver le schéma pour reproduire ce niveau de performance, ça ne se joue pas à grand-chose”.

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