Après avoir remporté l’Olympia’s Tour à la fin du mois de mars, Mathias Bregnhoj continue sur sa dynamique en accrochant cette fois le Circuit des Ardennes à son palmarès (voir classements). "Je suis très heureux et incroyablement reconnaissant pour les efforts fournis par mes coéquipiers. Ils ont travaillé dur pour qu’on puisse gagner ce général. J’en suis ravi". Ce succès a notamment été construit grâce à sa victoire d’étape, le deuxième jour. "C’est une grosse victoire, c’est bien de gagner à la fois une étape et le classement général. C’était l’objectif donc c’est très agréable de pouvoir l’atteindre".

Leopard TOGT Pro Cycling avait mis en place son plan pour cette dernière journée. "Aujourd’hui (dimanche), nous avions prévu de laisser partir l’échappée. Malheureusement, elle était un peu trop dangereuse pour nous", note-t-il, en référence à Gil Gelders, classé à 52 secondes. Alors la Conti danoise met la machine en route. "Dès que nous avons commencé à nous mettre à l’avant du peloton, Elkov-Kasper nous a aidés et on a vite compris que même si l’échappée était dangereuse, elle n’était peut-être pas assez forte. Nous n’avons pas douté que nous allions pouvoir les rattraper".

« À FOND PENDANT ENCORE UNE SEMAINE »

Ensuite, Mathias Bregnhoj était sûr de pouvoir compter sur le soutien d’autres formations. "Il se passe toujours beaucoup de choses dans une course. On savait que si on reprenait l’échappée entre les deux GPM, alors dans la Côte d’Aiglemont les équipes de sprinteurs allaient contrôler pour que ça reste groupé dans la descente vers la ville". Heureusement, le peloton a la bonne idée de revenir sur la tête avant un passage à niveau fermé, qui a neutralisé la course jusqu’au pied d’Aiglemont. "Pour moi, le fait que la course ait été neutralisée un moment n’a pas changé grand-chose. Quand tu as le maillot de leader et qu’il suffit de le défendre, chaque neutralisation est une bonne chose car ça réduit le nombre de kilomètres pendant lesquels il peut se passer quelque chose d’imprévu".

De toute façon, la formation du leader était déjà bien en place. "Je ne pense pas que ça ait changé quoi que ce soit. On était bien placés en arrivant dans la montée". Ainsi, le Danois succède à Lucas Eriksson, double tenant du titre, et Alexander Kamp, vainqueur en 2019 (l’édition 2020 n’avait pas eu lieu en raison de la pandémie). Tous ont gagné l’épreuve sous les couleurs de Riwal, ancêtre de Leopard TOGT. "Il ne fait aucun doute que l’équipe reviendra l’année prochaine ! Je ne sais pas quelle équipe a déjà gagné le plus de fois ici, mais on ne doit pas être loin", plaisante le lauréat, qui va désormais participer au week-end Besançon/Doubs/Jura. "Je suis confiant et les arrivées de ces courses me conviennent assez bien car elles sont toutes en montée. Il faut qu’on continue à fond pendant encore une semaine et ensuite on pourra se reposer pendant quelques semaines".