Maxime Jarnet : « Dommage de faire encore 2 et 3 »

Crédit photo Romain Zanol - DirectVelo

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Maxime Jarnet est venu mourir sur les talons de Martin Tjotta à l'arrivée du Tour du Charollais. Le Norvégien de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme s'était débarrassé à plus de cinq kilomètres de l'arrivée d'un autre coureur de Go Sport-Roubaix Lille Métropole, Maximilien Juillard. Le troisième Roubaisien au départ, Samuel Leroux, termine 3e (voir le classement). Il n'a donc pas manqué grand-chose pour voir la vie en rose ce samedi pour les coureurs de l'équipe Continentale.

Si Maximilien Juillard s'est glissé dans un groupe de 25 coureurs sorti à plus de 130 kilomètres de l'arrivée, ce n'est pas le cas de Maxime Jarnet. "Je me suis fait piéger par le gros groupe devant. J'aurais préféré y être, j'étais à contre-temps mais heureusement Maximilien était devant", commente-t-il pour DirectVelo. Samuel Leroux est lui aussi "dégoûté. Avec Maxime on est sorti en contre et malheureusement on est resté en carafe et on n’est jamais rentré". L'effort reste dans les jambes de Maxime Jarnet "Pendant deux-trois tours j'ai connu un passage à vide". Même mésaventure pour le Nordiste après une tentative de contre avec Clément Carisey.  "J’ai fait deux tours en queue de peloton. Je me sentais un peu cuit".

« DÉÇU POUR MAXIME »

Maxime Jarnet décide de se concentrer sur le sprint. Samuel Leroux lui donne un coup de main. "Je suis remonté dans le dernier tour. J’ai essayé de remonter Maxime. On vire 7e et 8e et on fait le sprint comme on pouvait". Ce doublé sans victoire leur donne des regrets. "Je suis déçu pour Maxime", concède Samuel Leroux. "C'est dommage de faire encore 2 et 3 comme avec Jérem' (Jérémy Leveau) à la Flèche de Locminé", ajoute le dauphin de Martin Tjotta.

Les trois coureurs de Go Sport-Roubaix Lille Métropole sont venus au départ de l'Elite Nationale encore une fois pour fournir des efforts et travailler en vue des courses pros (lire ici). Au prix du système D. "Merci à Dunkerque qui m'a pris avec eux. Si je venais tout seul ici, ça m'aurait fait trop de frais", précise Samuel Leroux, reconnaissant. Malgré la situation précaire de l'équipe obligée de réduire son calendrier, Maxime Jarnet sent que "les coureurs restent concentrés. On fait l'effort de courir en amateur pour garder le rythme et on s'aperçoit que plus la saison avance et plus on joue au plus haut niveau avec les pros". Dernière preuve en date, la 3e place de Jérémy Leveau lors de la dernière étape du Région Pays de la Loire Tour vendredi et sa 4e place au général. Samuel Leroux se montre d'ailleurs optimiste sur la survie de l'équipe. "On attend des nouvelles, ça a l'air bien engagé avec Roubaix, mais rien n’est signé".

« J'AI FAIT DES RÉSULTATS EN ÉTANT OFFENSIF, SANS CALCULER »

Maxime Jarnet et Samuel Leroux seront mardi au départ de Paris-Camembert. Le second l'a seulement appris vendredi soir alors qu'il doit rentrer chez lui dimanche tard dans la soirée après avoir participé à Dijon-Auxonne-Dijon dans la journée. "Je vais aller sur Paris-Camembert en tant qu’équipier, ce n’est pas un parcours pour moi", ajoute le Champion de France de course sur plage. De son côté, Maxime Jarnet veut profiter de sa forme après sa 11e place du Grand Prix de Denain et sa 7e de la Route Adélie de Vitré. "J'ai envie de continuer dans la lignée de ce que je fais actuellement. J'ai fait des résultats à Denain et à Vitré en étant offensif, sans calculer, c'est ma façon de courir. J'ai une bonne pointe de vitesse si j'arrive dans un groupe d'une dizaine de coureurs".

Mais le gros objectif des coureurs de l'équipe nordiste est les 4 Jours de Dunkerque (16-21 mai). Si Maxime Jarnet va couper après Paris-Camembert pour mieux préparer ce rendez-vous, il y a encore des Elites Nationales au menu de Samuel Leroux. "La semaine prochaine avec la Gainsbarre et la Gislard. Et puis on reprend un vrai calendrier avec Roubaix sur Châtillon-Dijon où on sera présent en équipe. On va ensuite effectuer un stage avec quelques kermesses", ajoute le vainqueur du Circuit du Pays de Waes, une kermesse justement. Une chose est sûre, malgré l'adversité, les coureurs de la Conti "gardent la niaque", assure Maxime Jarnet.

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