Depuis le 1er avril, Adam Mitchell ne quitte plus le podium des courses auxquelles il participe. Victorieux au Tour de la Charente Limousine (lire ici), 3e du Prix de Saint-Projet et du Grand Prix des Fêtes de Cénac et Saint-Julien, le Britannique s’est imposé ce samedi lors du Grand Prix de Loches (voir classement). Comme pour son premier succès, le sociétaire du Team U Charente-Maritime s’est imposé de justesse. Cette fois-ci, il n’a pas levé le poing avant la ligne et a dominé un peloton, au lieu d’un petit groupe. “Je suis vraiment content de gagner aujourd’hui. Je suis dans la continuité de mon dernier week-end“, savoure-t-il au micro de DirectVelo.

Initialement, l’athlète de 21 ans pensait laisser la part du gâteau à l’un de ses coéquipiers. Durant une bonne partie de la course, il s’est échappé en compagnie de son coéquipier Cédric Bessaguet et de Loïc Forestier (Guidon Chalettois), avant d’être repris dans le dernier tour. Une fois la jonction opérée, sa formation s’est mise en ordre de marche pour le sprint. “L’équipe a super bien travaillé ensemble. C’était plus pour eux. Ils ont bien emmené Théo (Sabatier). Malheureusement, il a été victime d’un saut de chaîne et n’a pas pu sprinter“. Mais Adam Mitchell était toujours à l’affût malgré les efforts fournis précédemment. “Heureusement, j’étais devant pour finir le travail. J’ai passé beaucoup de temps échappé. Je pensais que j’allais être un peu fatigué, mais l’opportunité est venue. J’ai lancé à 150 mètres de l’arrivée quand la route commençait à monter. J’ai pris une belle avance dès le début. Il ne restait plus qu’à tenir jusqu’au bout“.

Comme en fin de semaine dernière, l’Espoir 3 va avoir le droit à un triptyque avec, ce dimanche, le Mémorial Mado et Bernard Paul à Coulounieix-Chamiers et ce lundi, le Grand Prix du Mont Pujols. Pour explorer davantage ses capacités et poursuivre son inexorable ascension. “Je me découvre encore. Je peux sprinter à l’issue d’une dure journée. Mais je ne suis pas un pur sprinteur, je suis trop léger. Je me débrouille plutôt bien. Pour le moment, je suis un puncheur. Je verrai jusqu’où je peux aller. Je me suis déjà bien habitué aux courses françaises. Je veux continuer à apprendre et progresser. Il y a tellement de courses, ça permet de s’améliorer au fur et à mesure“. Adam Mitchell ne compte en tout cas pas s’arrêter en si bon chemin.


Crédit vidéo : Cédric Congourdeau - DirectVelo