Clément BRAZ AFONSO

Philippe Wagner Cycling

6e de l'étape - 10e du général - notre photo

« La stratégie de l’équipe était de protéger Gwen (Leclainche) et moi-même car on était encore dans les clous pour le général. Tous les coéquipiers ont fait un super boulot. Dans le premier tour de circuit, j’ai observé. J’ai vu que ça montait au train et que pas grand-monde n’osait attaquer. Puis dans le dernier tour, j’ai essayé d’attaquer plusieurs fois dans la bosse. C’est un peu sorti à un moment donné avec Rémi Capron et Alexy Faure-Prost. Mais malheureusement, on a été repris sur le haut. On n’a pas réussi à vraiment sortir. Il y avait tout le temps quelqu’un pour rouler sur nous.

Je savais que l’arrivée pouvait me correspondre. Je manque un peu de giclette sur 200 mètres pour ce type d'arrivée mais sur 800 mètres, c’est mieux pour moi. J’espérais faire quelque chose. J’ai dit à Gwen que je voulais tenter de faire mon propre sprint. J’étais mal placé en bas mais j’ai pris le temps de remonter. Quand j’ai lancé mon sprint, il y avait déjà un écart avec les trois-quatre premiers. J’ai continué à remonter du monde dans les 100 derniers mètres pour prendre cette place d’honneur. Je suis quand même content de répondre présent. J’ai l’impression que le circuit d’hier (vendredi) était finalement plus dur que celui d’aujourd’hui (samedi).

Je remonte au général, c’est bien. On fait une belle course avec l’équipe cette semaine. Maintenant, on verra pour demain. En Classe 2, la course est souvent cadenassée le dernier jour ».

C. BRAZ AFONSO

Mathias BREGNHOJ

Leopard TOGT Pro Cycling

Leader du classement général

« Je me sens fatigué. Le plus important est qu’on ait pu garder le maillot. La plupart du temps, nous avions bien la situation sous contrôle. Dans la plus grosse difficulté (à mi-parcours), le col du Malgré-Tout, mon plan était de rester calme et de ne pas suivre toutes les attaques. Nous savions qu’il y avait encore beaucoup de route. Je voulais conserver mes coéquipiers. Un fort vent de face soufflait dans le circuit final. J’avais besoin de tous mes coéquipiers, ils ont fait un boulot incroyable pour moi. J’avais encore de la fraîcheur pour répondre aux attaques dans la dernière montée.

Demain (dimanche), le profil de l’étape est peut-être un peu plus facile, on devrait être en mesure de pouvoir contrôler. Quelques équipes nous aideront en voulant aller chercher un succès d’étape au sprint ».

M. BREGNHOJ