Retour réussi pour Louis Ferreira. Absent des compétitions depuis le 12 mars dernier, le coureur de l’Océane Top 16 a terminé ce samedi dans le Top 5 du Tour de la Charente Limousine (voir classement), obtenant ainsi son meilleur résultat sur une épreuve Élite Nationale. “Les sensations étaient bonnes. Je ne pensais pas être à ce niveau-là”, reconnaît-il au micro de DirectVelo.

Comme imaginé lors du briefing de son équipe, le bon coup prend forme au 38e kilomètre, dans un mur. Mais il ne peut accompagner Lucas Beneteau (SCO Dijon) et Baptiste Vadic (Vendée U). “On savait que ça risquait de sortir à ce moment-là mais j’étais mal placé au pied”, regrette-t-il. Conscient d’avoir manqué un coup intéressant, il tente ensuite de sortir du peloton à plusieurs reprises pour revenir sur la tête de course alors composée de quatre concurrents, sans réussite dans un premier temps. Au kilomètre 72, il parvient enfin à prendre le large en compagnie de Maximilien Provost (VC Pays de Loudéac). “On est sorti à un moment où c’était très dur. On s’est fait très mal”.

« JE N’AVAIS PLUS RIEN À PERDRE »

Les deux hommes opèrent rapidement la jonction. Avec les retours un peu plus tard d’Adam Mitchell (Team U Charente-Maritime) et Thomas Morichon (AC Bisontine), ils sont finalement huit concurrents à pouvoir rêver de la victoire en arrivant sur le circuit final tracé autour de la commune de Roumazières. “Il y a eu des attaques à deux tours de l’arrivée, on s'est retrouvés à cinq. Les jambes ont parlé, j’étais un peu limite à la fin. Je me suis retrouvé à l’avant du groupe et ça a attaqué de l’arrière. Sur un faux-plat descendant, avec mon poids, j’étais limite”. Mais il ne lâche rien et rentre à hauteur de la flamme rouge. “Je n’avais plus rien à perdre alors j’ai essayé d’attaquer direct. Ça ne l’a pas fait mais j’ai tenté”.

Même s’il vient d’arriver au sein de la structure charentaise, l’ancien pensionnaire du GSC Blagnac VS 31 a bien compris l'importance de ce week-end à domicile pour son équipe. “On est à la maison, il faut bien faire les choses”. Le 9e du Trophée de l’Essor a déjà retrouvé les jambes qu’il avait avant sa blessure. “Maintenant, il faut que ça continue”.