Après son escapade de 121 kilomètres sur ses terres lors de la 5e étape de Paris-Nice (lire ici), Sandy Dujardin était de nouveau présent à l’avant ce dimanche lors de Grand-Wevelgem. “J’avais pour rôle d’aller dans l’échappée. Je pense que c’est la première fois que je mets autant de temps à essayer de la prendre. Ça a duré plus d'une heure et demie. C’était déjà une bonne chose d’en faire partie. On a tous bien collaboré, c’était un bon groupe“, explique au micro de DirectVelo le sociétaire de l'équipe TotalEnergies, qui a passé plus de 144 bornes aux avant-postes en compagnie d’une dizaine de concurrents.

L’Ardéchois de 25 ans s’est fait reprendre au pied de l’avant-dernière côte, le Monteberg. “Quand c’est rentré, je me suis dit qu’il fallait que je fasse le maximum pour Anthony Turgis. Il restait encore deux passages difficiles. La course n’était pas encore faite. Je savais que ça allait être compliqué pour moi par la suite“. Il apprécie se mettre à la planche pour des collègues plus chevronnés. “Ça me fait plaisir d’aider les leaders. Je suis là entièrement pour l’équipe, je n’ai pas encore le niveau pour jouer la victoire. J’ai fait ce qu’on m’a dit de faire. C’est une bonne journée“.

« C'EST MYTHIQUE »

Gand-Wevelgem était sa cinquième épreuve WorldTour consécutive après le Circuit Het Nieuwsblad, Paris-Nice, Milan-San Remo et l’E3 Saxo Classic. “Ce sont des courses que j’apprécie, j’en fais beaucoup. Je ne me compare pas à l’année dernière où j’avais un calendrier différent. Ce n’est que ma deuxième année dans l’équipe. J’espère que dans le futur, ça m’aidera à progresser de plus en plus“.

Sandy Dujardin va continuer à ce niveau cette semaine avec À Travers les Flandres ce mercredi et le Tour des Flandres en fin de semaine. “C’est mythique, je suis très content d’y retourner. L’an passé, j’y étais mais je n’avais pas du tout eu la même préparation. Anthony (Turgis) était tombé, on n’avait pas eu de chance. Je me suis retrouvé sans rien. Cette fois-ci, on essaiera encore de faire le maximum pour lui".