Pas de 4 Jours des As-en-Provence en 2023

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Nouveau coup dur pour le cyclisme provençal. Alors que, chez les pros, le Tour de la Provence n’aura pas lieu cette année (lire ici), une épreuve amateur de fin de saison est également absente du calendrier cette année : les 4 Jours des As-en-Provence.

Ces dernières années, l’épreuve a régulièrement dû faire face à des difficultés, notamment en ce qui concerne l'aspect sécuritaire. “L’incident qu’il y a eu sur la dernière édition, avec ce motard de l’organisation qui a percuté des coureurs, nous a bien refroidis", concède Robert Irla, le directeur de course, auprès de DirectVelo. Il évoque aussi des dates au calendrier qui n’ont pas toujours facilité la venue d’un peloton important. “On nous met toujours en face de grosses courses qui nous empêchent d’avoir plus de monde, c’est frustrant”.

Épreuve Élite Nationale, les 4 Jours des As-en-Provence comprenaient d’abord cinq journées de course, avant de passer à quatre étapes à partir de 2008. L’an passé, seules trois étapes avaient pu se tenir. Faute de subventions nécessaires, l’étape inaugurale prévue autour de Saint-Étienne-du-Grès avait été annulée. Cette fois-ci, c’est l’épreuve toute entière qui n’aura pas lieu.

Robert Irla assure cependant qu’il espère revoir sa course au calendrier en 2024. “On a déjà fait face à beaucoup de difficultés. Tout le monde l’a visiblement oublié mais on s’était déjà coltiné les deux années Covid. On verra ce qu’il est possible ou non de réaliser à l’avenir. On doit d’abord régler quelques problèmes à différents niveaux”.

Le Suisse Antoine Debons (Charvieu-Chavagneux IC) a remporté l’édition 2022, qui avait également vu Pierre Gautherat (SCO Dijon), désormais néo-pro chez AG2R Citroën Team, gagner deux étapes (voir classements). De nombreux coureurs ont d’ailleurs inscrit leur nom au palmarès avant de passer pro, à l’image de Pim Ligthart, Émilien Viennet, Sébastien Reichenbach, Julien Bernard ou encore Karl-Patrick Lauk, lauréat à trois reprises.

Mots-clés