Tony Périou : « C’est entièrement de ma faute »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Tony Périou s’est montré “frustré” à l’arrivée de la seconde manche de Coupe de France du week-end, à Camors. Et pour cause : “J’ai pris une ornière de travers et j’ai volé dans un poteau, je me suis vraiment fait mal, ça m’a arrêté net. J’ai tapé le poteau dans la gorge et la hanche. J’ai envoyé Mick (Crispin) avec moi… J’ai mis un peu de temps à m’en remettre, j’ai pris un coup au moral”, concédait-il, à chaud, auprès de DirectVelo au moment de raconter sa course du jour, dimanche après-midi (voir classement). “J’avais envie d’accrocher le Top 5 et c’est encore raté, c’est dommage. J’ai les jambes, c’est ce qu’il faut retenir. Mais je vais devoir travailler techniquement. C’est entièrement de ma faute, je ne peux m’en vouloir qu’à moi-même”.

L’ancien Champion de France Espoirs (2017) avait connu “un début de course compliqué”, avant même d’être victime de cette lourde chute. “J’étais à l’agonie en début de course mais j’ai vite repris le rythme, je me suis remis dedans puis on s’est retrouvé à faire la course avec Mick. C’était vraiment dur encore une fois”. 40e et 13e à Nommay, le Breton a tout de même retrouvé des couleurs en terminant respectivement 7e et 6e en terres morbihannaises. “Ça reste positif malgré tout. Je vois que j’ai le niveau mais c’est à moi d’être plus lucide dans mes trajectoires. J’ai envie de montrer de quoi je suis capable mais là, je ne le montre pas, c’est frustrant”.

« ÇA DONNE DES IDÉES »

Pas question de se morfondre pour autant. L’athlète de 27 ans a de l’expérience et il sait que le vent pourrait tourner dans les semaines à venir.
“Même en pensant au Championnat de France, ça donne des idées. On voit qu’il y a un Suisse devant, un Belge… Si on enlève ces gars-là, il y a de la place”. Mais il se sait limité et contraint dans sa préparation hivernale. “J’ai une vie pleine à côté, c’est compliqué aussi. Pour passer un palier supplémentaire, il faudrait que je ne bosse pas à côté mais c’est impossible. Je fais avec les armes que j’ai”.

Place désormais au Championnat des Côtes d’Armor, au dernier week-end de Coupe de France à Troyes puis au Championnat de Bretagne pour celui qui se félicite d’avoir évolué mentalement.
“Quand on court en Bretagne comme ici, on n’a pas le droit de lâcher. Je ne lâche plus rien, je n’ai plus le même tempérament que chez les jeunes. Pour preuve : je suis revenu fort après ma chute, c’est le principal”.

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