Martin Groslambert sans s’affoler

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Martin Groslambert l’avait évoqué après la première des deux manches du week-end morbihannais : il se sentait monter en puissance et son premier Top 5 au milieu des Élites à ce niveau annonçait de belles choses pour les semaines à venir (lire ici). Il n’aura finalement pas attendu bien longtemps pour confirmer puisque l’athlète du VC Ornans s’est tout bonnement imposé, ce dimanche, lors de son second rendez-vous du week-end, cette fois-ci exclusivement réservé aux coureurs U23, en Coupe de France à Camors (voir classement). “J’ai eu du mal à mettre en route en début de course, je ressentais la fatigue d’hier (samedi), comme j’avais déjà laissé pas mal de cartouches sur cette première course du week-end. Mais j’ai essayé de ne pas m’affoler, en restant placé dans le Top 10. C’est parti très fort, j’ai laissé filer sur le coup”. Puis, au fil des minutes de course, il a senti que “ça n’allait pas trop mal” et s’est mis à "grappiller des places”.

Comme la veille, il se doutait que “certains allaient plier des ailes” en fin de course et en a profité, à l’inverse, pour “faire le forcing”. Avec réussite. “J’ai réussi à mettre une bonne attaque et à faire le trou. J’ai réussi à aller jusqu’au bout sans faire de faute technique, je suis trop content ! Je n’avais jamais réussi à faire de podium en Coupe de France et je gagne ici. C’est le travail qui paie”.

« À LA COOL »

D’un point de vue mécanique, Martin Groslambert avait fait le choix de s’adapter aux conditions, différentes de la veille après la pluie qui est tombée en Bretagne durant la nuit. “C’était beaucoup plus glissant alors j’avais mis des boyaux pour ça. Il fallait faire beaucoup plus attention. Je préférais les conditions d’hier (samedi), qui étaient plus roulantes. Aujourd’hui, sur deux-trois talus, ça ne passait pas en vélo. Il y avait donc plus de portions à faire à pied mais c’était cool”.

Ce week-end très réussi pourrait changer beaucoup de choses pour le vainqueur du jour, notamment psychologiquement. “C’est sûr que maintenant, je vais toujours me dire que j’en suis capable. Forcément, ça augmente mes ambitions. Je n’ai pas encore vu François Trarieux mais j’espère être en équipe de France sur les prochains rendez-vous de la saison”. Désormais, Martin Groslambert s’attend à avoir un peu plus la pancarte. “Mais pour moi ça ne change rien, je vais continuer d’y aller sans pression et à la cool”.    

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