Essor Breton - Et. 2 : Les réactions

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Alan Villemin (Paris Cycliste Olympique) a remporté, ce samedi, la deuxième étape de l’Essor Breton (Élite Nationale), disputée entre Rosporden-Kernevel et Bodilis (Finistère), sur une distance de 166 km. Il a devancé Alessio Cialone et Rayan Boulahoite (Vendée U).
Alan Villemin s'empare du maillot jaune de leader (voir classements).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Alessio CIALONE

2e de l'étape

« C'était encore assez spécial, typique des courses bretonnes. Ça a attaqué toute la journée, ça n'a jamais débranché. Je me suis retrouvé plusieurs fois piégé dans des seconds pelotons. Donc c'est un peu un miracle de me retrouver là à la fin. Tout arrive à rentrer, je sais qu'il y a une échappée devant. Puis j'arrive à prendre un contre avec Alan Villemin, Maximilien Provost, un de Rouen, de Saint-Etienne et de Côtes d'Armor. On se retrouve à douze devant mais l'entente n'était pas très bonne. J'ai essayé d'attaquer, personne n'a suivi puis Alan est revenu. On a pensé au général, on a essayé de tout mettre. Puis au sprint, chapeau à lui, il était plus fort ».

Portrait de Clément PETIT

4e de l'étape

« Ça a été une course très dure, très mouvementée. Il ne fallait pas louper le bon coup. Ça allait encore pour moi, c'est ce que j'apprécie. C'est exigeant, donc dans un sprint comme ça, les meilleurs sont moins explosifs donc je peux tirer mon épingle du jeu.

J'avais plus un rôle de sprinteur. Je vais assez vite, je fais 2 du sprint du peloton donc c'est frustrant. Mais le but est d'avoir un maximum de monde dans le bon temps, pour jouer le maillot et ne pas avoir un coup de retard. Florentin (Lecamus-Lambert), Max (Delarue) et Kylian (Senicourt) sont là, donc on a les bonnes cartes pour le général. Le bilan de la journée est positif. Maintenant ça va se faire à la pédale et on peut prétendre à un bon général ».

Echappé

« L'objectif était d'aller devant, aujourd'hui ça n'était pas censé arriver au sprint donc il fallait jouer collectif et aller de l'avant. Je me sentais bien, je me disais que je pouvais en faire plus que d'autres. Mais je me suis calmé à la fin parce que j'ai voulu jouer le sprint au cas où. C'était une sacrée journée, ça n'a jamais arrêté, c'était vraiment long.

On loupait des petits coups puis on relançait. On n'a peut-être pas très bien joué tactiquement quelques fois mais on a rectifié, à part pour les deux mecs qui sont devant à la fin. Finalement ça allait, on n'a jamais pris l'eau. On était tous fatigués. C'était à celui qui avait envie de rouler. On avait beau être quatre à l'avant, on n'a pas pu en faire beaucoup plus que les autres. On a fait ce qu'on a pu. Alfie (George) est tombé, j'espère qu'il va pouvoir repartir demain. J'espère qu'on va pouvoir encore jouer ».

Portrait de Simon MILLON

Echappé

« On savait que ça allait finir par casser à un moment mais on ne savait pas quand. On voulait une course difficile et on l'a fait. On se retrouve devant avant le mur du kilomètre 70, mais c'est rentré. C'est sorti après la montée, on était cinq-six costauds, avec notamment Jonas (Geens). Malheureusement le gars de Saint-Etienne ne passait pas mais on a fait un beau baroud avec les autres. Surtout Ilan qu'on peut féliciter, il prenait de gros relais. On s'est fait revoir sur le circuit et de moins en moins de monde ne voulaient rouler.

Dans le final, Alan est parti. Je le connais bien puisqu'on était coéquipiers l'an dernier. J'ai roulé derrière mais on n'a pas réussi à aller le chercher. J'aurais préféré qu'un coéquipier gagne, mais Alan la mérite aussi. À la fin il y avait un peu trop de monde mais ça a permis à Jocelyn (Baguelin) de revenir. Les trois protégés sont devant donc on est dans les temps pour le général. J'ai justement roulé pour limiter cet écart. Mais on n'est pas rentré et on n'a pas gagné non plus ».

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